Superbe décor de théâtre que cette montée des Carmes Déchaussées qui escalade les pentes de la colline de Fourvière. Le dessin est venu a posteriori pour habiller les taches dont j'avais maculé mon support dans un premier temps et je m'en veux pour les grossières erreurs de perspective que j'ai laissées passer mais c'est fait. Je n'avais pas dans un premier temps identifié l'utilisation que je pouvais faire de ce gâchis. Avant de froisser le papier j'ai rajouté de grandes flaques d'ocre jaune sur le mur de droite qui m'ont incité à persévérer, il y a un peu de cela dans le vieux crépi qui recouvre ces pierres. Il y a si peu de la croûte déprimante au presque regardable...
5 commentaires:
Tu as bien fait de perseverer, ça aurait été dommage...
Quand je vois tes intitulés: "montées de ceci, montées de cela"..moi j'aurai tendance à y voir des descentes, puisque vues d'en haut.Probablement , ça doit être comme cette fameuse bouteille à moitié vide et l'autre à moitié pleine..
Après les "montres molles" de Dali, les "immeubles mous" d'Yves.
C'est superbe cette impression à droite avec les tâches ocres! On a l'impression que la façade ondule comme chez nous,en Bretagne,les anciennes maisons à colombages qui sont toutes tordues mais tellement charmantes.
Effectivement Yann, tous ces escaliers s'appellent montée et pas descente, du moins c'est ce qui est écrit sur les panneaux. Circonstance aggravante, on a aussi tendance ici à prendre l'ascenceur, jamais le descenceur, même pour aller à la cave, allez savoir pourquoi. J'attends ton croquis sur "la vie des lyonnais" pour avoir l'explication.
Olivia je te confirme une autre caractéristique de cette ville, nous disposons en effet de quelques bâtisses vénérables à l'architecture charmante et fantasque, très prisées des touristes russes et chinois ces jours ci, ça ne vaut pas naturellement Dinan, Dole de Bretagne et autres, mais c'est pas mal quand même.
Quel beau gâchis !
Ca donne envie de visiter Lyon tout ça...
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