Aquarelles en vente ici : https://www.leboncoin.fr/decoration/2284711722.htm. Mon sujet principal : les paysages que j'ai parcourus. Mes lieux de prédilection : la montagne (Ecrins, Ubaye), le littoral (Finistère, Esterel), les villes (Venise, Florence, Rome, Lyon)… Mes sources d'inspiration : Corot, Sargent, Bonington, Sisley... Ma maxime inatteignable : Peindre, c'est ne pas peindre (Antonio Munoz Molina).
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29/03/2009
Pointe du Groin
Me voilà sur Google à la recherche d'aquarelles sur les contours de la Bretagne et pardon Yann (http://yal.over-blog.com/) pour cette infidélité.
Et je tombe sur le blog "Matchbox" (http://matchbox.over-blog.net/archive-4-8-2008.html), un trait impeccable, des couleurs à tomber par terre, un farouche désir de faire, des passages à vide et comment on s'en sort, et puis plus rien.
Me reviennent les mots de Nathalie sur les blogs abandonnés (http://www.ateliergladis.fr/blog/index.php?2009/03/11/368-les-petits-blogs). Toute cette énergie à produire me paraît soudain bien fragile et bien vaine.
28/03/2009
27/03/2009
Chez Goujat
25/03/2009
Un peu de technique
Comme tous les quatrièmes mercredis de mars, notre petite leçon d'aquarelle, aujourd'hui la gomme de réserve, souvent appelée Drawing Gum.
Tout le monde connaît cette sympathique substance aux vertus euphorisantes que l'on confond toutefois trop souvent avec le Chewing Gum. Ces deux adjuvants sont naturellement très proches de par leur apparence, leur texture et leur odeur, mais on ne sait pas assez qu'ils sont très différents au regard de leur utilisation.
Le Chewing Gum nécessite une préparation un peu fastidieuse qui décourage le débutant puisqu'il convient de le malaxer longuement entre les dents, attention toutefois mamie à ton dentier. On l'étale ensuite sur l'aquarelle fraîchement terminée avec simple couteau à beurre (2,99 € chez Ikea) ce qui permet d'obtenir des effets de matière incomparables.
Rien à voir donc avec le Drawing Gum, qui mélangé à quelques poils de moquette et fumé dans du papier Zig-Zag, permet à l'artiste de découvrir la troisième dimension. C'est ce que les aquarellistes appellent la "perspective aérienne".
Prochaine séquence, l'aquarelle avec des palmes, préparez votre matériel.
22/03/2009
Dûrer, suite
21/03/2009
Ile Barbe
15/03/2009
Toujours dans les arbres
Il avait alors eu un long et courageux développement du reste très inspiré sur les caténaires qui transportent le courant à haute tension, décrivant la diversité de leurs formes élancées, leur géométrie titanesque lancée à la gueule de l'immensité du ciel. Le cours s'est probablement terminé comme les autres, dans un brouhaha pitoyable, et je me désole de n'avoir pas hissé le drapeau blanc pour apporter mon soutien à notre pédagogue dont le discours m'avait convaincu.
Je repense à cet épisode en reproduisant les installations électriques et autres verrues de la modernité qui balisent désormais nos paysages presque autant que les arbres dont c'est le boulot depuis belle lurette. Je leur laisse bien volontiers la place qu'ils méritent, ils apportent une touche de crédibilité aux paysages, ils ont leur esthétique intrinsèque ou dans les effets de rythme et de perspective qu'ils provoquent.
14/03/2009
L'important c'est Dürer
13/03/2009
Arbres
En attendant, on peut toujours s'exercer sur les arbres. A quelque chose malheur est bon, les squelettes décharnées des arbres en hiver présentent une panoplie de formes dont la diversité se décline à l'infini, ce qui est propice à la créativité.
Sans faire de la botanique, ce qui est un autre métier (que Claire Felloni http://aquarelle-bota-clairefelloni.over-blog.com/ exerce avec un talent stupéfiant), on remarque pour peu que l'on élève le regard au dessus des cailloux du chemin que chaque essence présente naturellement des caractéristiques bien spécifiques, une forme globale, une façon de lancer ses rameaux, de constituer de petites touffes de bridilles judicieusement disposées sans parler de la gamme des couleurs et des reflets qui diffuse des troncs jusqu'au bout des ramifications.
Naturellement les masses de feuillages permettent d'autres exercices. Mais les branches dénudées qui frissonnent sous le soleil d'hiver, c'est un grand moment de plénitude.
Sans compter qu'à la belle saison il faut trop chaud pour travailler et qu'il faut passer la tondeuse.
08/03/2009
Salon de printemps de la société lyonnaise des beaux arts
07/03/2009
La colline de Fourvière et la place Bellecour
Un point de ralliement pour les habitants de cette ville avec un Louis XIV qui chevauche sans étriers au dessus d'un fleuve de bronze.
06/03/2009
En travaux
Je prends la première catégorie. Là encore deux variétés : il y a ceux qui se préoccupent de retraduire et d'accompagner l'émotion qu'ils ont ressentie dans une situation, par exemple face à un paysage. Yann Lesacher (http://yal.over-blog.com/) est de ceux là et je ne me lasse pas de ses paysages légers et subtiles et de ses commentaires ironiques. Il y a aussi ceux qui se concentrent sur la technique comme l'extraordinaire http://www.handprint.com/HP/WCL/water.html où j'ai ai trouvé quelque chose que je cherchais depuis longtemps : un cercle chromatique détaillé avec les positions des principales couleurs du commerce. Génial, non ? Je veux dire : pour trouver la complémentaire, autrement c'est vrai que pour préparer le bœuf carotte ça n'aide pas beaucoup. On aura compris que je me sens plus proche de la première catégorie que de la seconde, même si j'explore allègrement les "techniciens" à mes heures (merci http://masmoulin.blog.lemonde.fr/).
Ce site (le mien) est en travaux en ce moment, ou plutôt c'est son auteur, phase de transition, petites et grandes remises en cause.
Le réalisme n'est pas un problème pour moi, pas une question. C'est un support, je n'imagine pas de me consacrer à une peinture qui ne s'appuie pas sur une situation dont je cherche à reproduire l'émotion. Même si je peux être naturellement intellectuellement sensible à des œuvres totalement abstraites, ce n'est pas ce que je cherche à faire. Dans ce cadre le dessin vient assez spontanément, il est plus ou moins raté, ok, reste aussi à trouver le bon cadrage, c'est important mais en gros on sait où on va. Naturellement il y a aussi le choix du sujet. Un bel endroit, ce n'est pas toujours un bon sujet, Sisley et bien d'autres l'ont bien montré et une bonne vieille cabane peut faire un chef d'œuvre inoubliable. Et puis il y a la couleur. Je regarde Sargent, Lucian Freud et d'autres comme Gilles Durand http://www.gillesdurand.fr/index.html
et je suis rempli d'admiration pour la capacité dont ces artistes font preuve pour mettre en scène des rapports de couleurs qui tout en s'éloignant d'une représentation fidèle d'une réalité photographique exacerbent les teintes et accèdent ainsi à une représentation décuplée de la réalité.
C'est là que l'aquarelle amateur s'écarte sensiblement de la cuisine familiale. Pour le bœuf carotte il y a http://www.marmiton.org/. Mais pour l'alchimie des bleus et les ocres chez Sargent c'est une autre paire de manches.